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Patronymes en G
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Par Charles Montandon
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G


Gabaz - Anciennement Gabat. Comme Gabet et Gabin, signifie railleur, moqueur, vantard, par le patois gabâ, se moquer, gaberi, flatteur, vieux français gaber et provençal gabar, plaisanter. Mais le patronyme Gabay, quand il est juif, vient plutôt du prénom Gabriel (= force de Dieu", en hébreu). (25.7.93)

Gaberel - Anciennement Gabrielis, Gabarel, Gaberez. Patronyme de la région des lacs de Morat et de Bienne, avec une forme germanisée Gaberell. Du prénom Gabriel (= force de Dieu, en hébreu) ou du patois gaberi, vantard (vieux français gaber, patois gabâ, se vanter). (16.4.95)

Gabus - Forme populaire du prénom Gabriel ("force de Dieu", en hébreu) ou dérivé du vieux français gab, gabil, moquerie, comme Gabbud et Gabioud. Autre hypothèse: le patois gabion, réduit, gabioula, prison, du latin cavea, italien gabiola, cage. Le prénom Gabriel explique Gabriel, Gabris, Gabert, Grabet, ainsi que Gaberel (anciennement Gabrielis en latin) et ses germanisations Gaberell et Gabarell. (6.7.97)

Gacon - Ancienne prononciation de Gascon, ressortissant de la Gascogne, province française appelée autrefois Gacogne et qui doit son nom aux anciens Vascons, ancêtres de Basques. Variantes: Gacond, Gaccon, Gaccony, Gascon. (25.10.92)

de Gady - Anciennement Gadel, Gadi. De l’ancien germanique waldo, gouverneur, ou wado, gage, otage. Mais en occitan, gadier avait le sens de garde-champêtre, et gadal celui de jovial (latin gaudere, se réjouir). Autre forme: Gadoud. (17.7.94)

Gafner - Badaud, en allemand, du germanique gaffen, observer. Mais une famille bernoise descendrait de Valaisans alémaniques von den Hütten (= des huttes), romanisés en de Cabanis (= des cabanes), puis regermanisés en Zen Gaffinen dans le Haut-Valais et Gafiner et Gaffner à Berne. (22.12.96)

Gagnaux - Du vieux français gagneur, laboureur, germanique waidanjan, gagner, dans le sens ancien de cultiver. Variantes: Gagneux, Gaigneux, Gaignaux, Gaignat, Gaignon, Gagné, Gagnier, Gagnon, Gainon, Ganière, Gagnère, Gagnière, Gagnerot, Guainier, Gasnier, Gasnière, Augagneur. (28.9.97)

Gaibrois - Probablement du vieux français gaber, moquer, gaberie, plaisanterie. Gevril est tiré du prénom hébreu Gabriel (= force de Dieu) ou de givre, sol givré (vieux français gevrieux ), comme le lieu-dit Gevrey. Géhin descend du vieux français gehine, torture (de gehenne, mot venu de l’hébreu par le grec). (26.3.95)

Gaiffe - Du vieux français gaif, égaré, vagabond. Gaffiot vient du dialecte bourguignon gafet, crochet, agrafe. (25.8.91)

Gaillat - Du vieux français gaille, chiffon, guenille, ou gail, audacieux, gai, gaillard. Variantes: Gaille, Gaillot, Gailloz, Gailloud, Gaillet, Gailly, Gaillard, Galliard, Gailland. (3.9.95)

Gallandre - Du patois galandra, galanda, anneau, roue dentée ou gallandage, vieux français garlande, couronne, guirlande. Gallandroz est une forme dialectale masculine. (16.4.95)

Galley - Du vieux français gale, joie, galer, se réjouir, galois, viveur (latin gaudium, gai), comme Gallay, Galay, Galey. Autres dérivés: Gallier, Galier, Galiez, Gallet, Galluet, Galliot, Gallois, Galois, Galloix, Galloy, Gallaz, Gallot, Gallon; ainsi que Gallatin, Galletet, Galichon, Galichet, Galeuchet, Galice. Le patois romand galé, joli (du germanique wala, bien) peut aussi expliquer Galé et Gallé. (19.4.98)

Galloy - Du vieux français galois, bon vivant, de galer, se réjouir, gale, joie (latin gaudium ). Variantes : Gallois, Gallot, Gallay, Galley, Galay, Galey, Gallet, Galet, Galé. (1.5.94)

Gallusser - Germanisation du prénom latin Gallus (Gaulois), français Gall. Le sens de Gaulois, Gallois, Celte, se retrouve dans Gallo, Gall, Gallois, Galois, Galloix, Galloy (mais galois, du latin gaudium, joie, signifiait aussi bon vivant en vieux français). Gonus vient du germanique gunz, vieux français gonse, combat. (11.8.96)

Gamaz - Peut être un dérivé franco-provençal du vieux français game, colère, ou gamer, dérober. Gamon rappelle l’ancien nom germanique Gammund = brillante joie. Gaston vient d’un prénom tiré de l’allemand Gast, hôte. (12.2.95)

Gamba - Jambe, en italien. Dérivés (jambon, jambette, patte): Gamboni, Gambone, Giambo, Giamboni, Giambonini, Gambino, Gambetta, Gambato, Gambelli, Gambazzi. Le latin cammarus, gambarus, écrevisse, crevette, a formé Gamberoni, Gamberini et Gambaretto. (21.12.97)

Gampert - Famille romande venue de Lindau (Allemagne); du germanique Gamberht, "joie éclatante". Garmaise pourrait être un dérivé féminin du vieux français carmay, forêt de charmes (latin carpinus ). Gaillepan vient d’un racine celtique gal, bravoure, vieux français gail, joyeux, qu’on retrouve aussi bien dans gaillard que dans galopant, galopin (= messager au Moyen Age). (29.1.95)

Gander = tourneur, tournant. Holz, Holzlé, Holzer, Holzmann = bois, forestier, bûcheron. Held, Hodler = héros, héroïque. Honegger = habitant d’un coin élevé. (11.9.94)

Gandon - D’un ancien nom germanique Wando, Wandilo ("qui tourne"), comme Gandin. Les Gandillon et les Gandillion de la région d’Orbe - Romainmôtier ont une souche commune en Franche-Comté. (18.7.93)

Ganivet - Du vieux français ganivet, canivet, marchand de couteaux, de canifs (mot d’origine scandinave). Mais Ganeval vient plutôt d’un ancien nom germanique Wanwald, "gouverneur de l’espoir", devenu lieu-dit. (30.10.94)

Garan - Du germanique waranto, garant, répondant de soi-même ou d’autrui. Garance avait aussi en vieux français le sens de garantie, outre celui de producteur de garance dans le Midi. Garagnon, patronyme venu du Dauphiné, est un autre dérivé du germanique waran, garer, protéger, mettre à l’abri. (11.12.94)

Gard - Patronyme valaisan d’origine probablement valdôtaine, issu de garde, gardien (germanique wardan, garder, attendre), ou ancienne forme de jardin (germanique gart, clôture, garden, jardin). Le patronyme vaudois du Gard (anciennement: du Gard de Fresneville) est d’origine picarde. (14.8.94)

Garessus - Anciennement Carazuzz, Garrazzus. Famille romande d’origine franc-comtoise, au nom peut-être basque, qui pourrait être venue dans le Jura à l’époque des relations étroites entre l’Espagne et la Bourgogne. Du basque carris, tête, visage, qu’on retrouve dans l’ancien occitan carach, le bas latin cara et le grec kara ? Variante : Garressus. (21.4.91)

Gascard - Ressortissant de la Gascogne, pays appelé autrefois Gacogned et devant son nom aux Vascons, ancêtres des Basques. Variantes: Gascogne, Gascon, Gacon, Gaccon, Gacond, Gaccony. (5.11.95)

Gasparini - Dérivé italien du prénom Gaspard, l’un des trois-rois-mages. Variantes: Gasparin, Gasperi, de Gasperi, Degasperi, de Gaspari, Gasparri, Gasparro, Gaspare, Guaspari; diminutifs Gasparoli, Gasparoni, Gasparotti, Gasparotto, Gasparetto; ainsi que Caspari. (7.12.97)

Gasser - Habitant de la rue, en germanique, comme Gass, Gassner, Gassler, Gassmann, Gasche, Gaschen, Gaeschlin, Gessner. Jardinier est devenu Gärtner, Gartmann et Gartenmann. Le patronyme Gast rappelle l’hôte, l’invité; Gaugler le saltimbanque. (23.2.97)

Gasset - Famille d’origine bernoise, appelée autrefois Gasser en allemand (habitant de la Gasse = rue), et qui a francisé son nom à Vuarrens (VD), où les deux formes ont cohabité. Au contraire, une famille fribourgeoise Charrière (= route à chars) a germanisé son patronyme en Gasser. Des branches valaisannes également germanisées en Gasser se sont nommés d’abord In Vico (= in der Gassen ) ou De Vico (= von der Gassen ), du latin vicus, village, rue. (25.4.93)

Gastel - Du germanique wastil, nourriture, latin vastellum, vieux français gastel, gâteau, tarte. Autres formes: Gastaut, Gateley, Gatey (cette dernière représente aussi le latin gabata, vieux français gatier, marchand de jattes). (21.7.96)

Gatherat - Du latin vastare, ravager, dévaster, gâter, peut-être en parlant d’un terrain. Gateley vient du vieux français gastel, gâteau, et Gatey du vieux français gatier, marchand de jattes (latin gabata ). (22.9.91)

Gatineau - Du latin vastare, ravager, dévaster, gâter, vieux français gatine, terre inculte. Autres dérivés: Gatherat, Gatard, Gatignon, Legast. Le patronyme Gatey peut venir aussi du vieux français gatier, marchand de jattes (latin gabata ). Gatabin et Gattabin ("gâte bien", en patois) furent des sobriquets. (12.11.95)

Gattoni, Gattone - Matou, en italien. Autres dérivés de chat: Gatto, Gatti, Gato, Gati, Delli Gatti (des chats), Gattucci, Gattuso, Gattari. Le vénitien gazza, monnaie figurant une pie (même mot que le romand agasse, pie), d’où gazette, journal, a laissé les patronymes Gazzetta et Gazetto. (11.1.98)

Gauch - Patronyme fribourgeois issu du germanique wahlch, wahlo, étranger; dans le Midi, ce nom a le sens de joyeux (latin gaudium ). Dobler, Doebeli = joueur, en allemand. Wicht = petit homme, lutin. Goeldlin = doré, orfèvre. Laibe = miche de pain ou meule de fromage. (28.7.96)

Gauchat - Forme romanisée du germanique Walcho, étranger, qui a laissé aussi "Welsche". Variantes : Gauche, Gauchet, Gauchot, Gauchey (Bourgogne), Gaucher, Gauchier, diminutif Gaucheron, ainsi que, plus proches de l’origine, Vaucher, Vauchez. L’adjectif gauche, dans le sens de maladroit, est apparu après la formation des patronymes. (18.4.93)

Gaudillot - Forme diminutive d’un ancien nom germanique Waldo, "gouverneur"; le godillot, chaussure militaire, doit son nom à son inventeur. Gaudibert vient du germanique Waldibehrt = brillant gouverneur. (18.12.94)

Gaume - Une famille de ce nom serait venue du pays de Gaume, en Belgique; l’origine serait l’ancien germanique Gum, homme. Gaumont signifierait "protection de l’homme" ou "protection de la forêt" (germanique Gummund ou Waldmund ). (15.3.92)

Gavard - En vieux français, hommes aux jambes arquées, aussi lieudit Gavardo en Italie. Gavairon et Gauverit peuvent être des diminutifs, s’ils ne viennent pas du vieux français gaverial , mouette, ou gavari, ronce, ou encore de l’ancien prénom Gauvain, d’origine celtique. (20.12.92)

Gavillet - Anciennement Gavouillet. Diminutif du vieux français gavet, lieur de gerbe, moissonneur (du bas latin gabella, javelle, poignée d’épis), ou de Gavot, nom d’une contrée de Savoie et ancien surnom des gens des Alpes françaises. (17.5.92)

Gay, Guex ou Gex - Trois variantes qui remontent généralement à gai (origine latine) ou guet (origine germanique), parfois à un lieudit. Plusieurs familles vaudoises portant ces différents noms ont une souche commune. Nombreux composés en Valais: Gay-Balmat et Gay-Balmaz (= baume, caverne), Gay du Borgeal (= petit bourg), Gay du Châtelard (hameau de la vallée du Trient), Gay des Combes, Gay-Des Combes et Guex des Combes (= combe, vallon), Gay-Croisier, Gay-Crosier et Guex-Crosier (= creux), Gay-Fraret (= petit frère), Gay-Joris et Guex-Joris (= Georges), Gay Couttet (= petit Jacques, Savoie), Gex-Collet (= Nicolas), Gex-Fabri et Gex-Fabry (= forgeron). (20.9.92)

Gazier - De l’occitan gazi, testament, surnom de tabellion, exécuteur testamentaire. Variantes: Gazut, Gazeau, Gazel, Gazal, pour lesquelles on peut penser aussi à l’occitan gazel, chevreau, dérivé masculin de l’arabe ghazal, gazelle. (18.2.96)

Gédoz - D’un ancien nom germanique Gaido, pointe de lance, ou Gido, chanteur. Autres formes: Gédet, Gide, Giddey (qui peuvent aussi venir du latin aegidius, égide, protection. (23.10.94)

Gehret - Anciennement Gueyrart. Patronyme originaire de l’ancien pays roman de Gessenay, aujourd’hui germanisé en Saanen. Vient d’un ancien prénom germanique Warhard ("abri dur"), comme Guehret, Gehri, Guérard, Gueyrard et Guéraud (le "W" germanique étant romanisé en "G" ). (11.4.93)

Geinoz - Prénom Eugène en patois gruérien, du latin Eugenius, grec eugenios, "de bonne race". Même étymologie pour Genayne et Geneyne; quand le Pays-d’Enhaut est devenu protestant, une branche de la famille Geneyne de Château-d’Oex a émigré à Grandvillard, en Gruyère fribourgeoise, sous le nom de Genaine ou Genaina. Autres dérivés d’Eugène: Génon, Genand, Genin, Ginian, Ginod, Ginoux, Ginet. (19.7.98)

Geiser - Chevrier, en allemand. Autres noms: Geis, Geser, Gaiser, Geisser, Geissner, Geisen, Geissmann (homme des chèvres), Geissbühler (colline), Geissberger (montagne), Geisendorf (village). (15.6.97)

Geller : rieur.- Gerster : marchand d’orge.- Gisling : du germanique gisl, otage.- Glanzmann : homme brillant.- Grassmann : herbager.- Glück : bonheur.- Greiner : pleureur.- Grimm : coléreux. (25.12.94)

Genecand - Du prénom Eugène (grec genos, race) ou Jean (latin Johannes = "Dieu accorde" en hébreu), comme Gennesson, Jeannesson, Jennequin et Jannequin en France. A La Côte vaudoise, on trouve les formes Genéquand (Nyon) et Genicoud (Bursinel et Rolle). (15.3.92)

Genevet - Signifie Genevois, originaire de Genève, du celtique Gen Ava, "porte de l’eau". Variantes: Genevay, Genevey, Genevaz, Genève, Degenève, Genevois, Genevoix, Gennevois, Genevard, Genevelet, plusieurs de ces patronymes étant portés en France par des descendants de Genevois. (27.8.95)

Genoulaz - Dérivé féminin franco-provençal du prénom latin Genulfus, germanique Genwulf (= loup de race), plutôt que du latin genu, genou. Formes masculines: Genolet, Genoud (et Morier-Genoud), Genoux, Genou, Genod. (17.9.95)

Genre - Forme populaire de gendre, époux de la fille (du latin gener, gendre et genre étant apparentés). Le pays fribourgeois connaît à la fois la forme patoise Gindroz et la forme française Gendre. Le patronyme Jeandroz peut venir aussi bien de "gendre" en patois que d’un Droz prénommé Jean. (28.11.93)

Geoffroy - Du prénom germanique Godfrid, Gottfried (= paix de Dieu), Geoffroy ou Godefroid en français. Variantes: de Geofroid, Geoffray, Geoffrey, Gottofrey (anciennement Godefroi), Gottefrey, Godefroy, Gaufroid, Joffrey, de Joffrey, Joffroy, Jouffroy, Joffre, Joffrin, Joffrenet. (25.6.95)

Gerbaz - Du patois dzerba, gerbe (vieil allemand garba ). Même étymologie pour Gerbex, Gerbais, Gerbier, Gerboux, Gerbel, Gerbelet et Garby, dans le sens de moissonneur ou de tas de gerbes. (13.8.95)

Gerber = tanneur, corroyeur. Gerster = cultivateur d’orge. Glaser = verrier, vitrier. Junker = jeune seigneur, hobereau. Kaltenbach = ruisseau froid. Kaltenrieder = marais froid. Dürrenmatt = pré sec. Balthus, Baltus = latinisation du prénom babylonien Balthazar. (13.2.94)

Gerfaux - De gerfaut, mot d’origine germanique désignant une sorte de faucon. Surnom d’un homme rapace comme un oiseau de proie. (16.5.93)

Gerlat - Du franco-provençal gerla, patois neuchâtelois gerle, cuveau à vendange, comme Gerlier et Gerland. Le provençal garach, vieux français guéret, labour non ensemencé (latin vervactum ), a laissé le patronyme Garachon, tandis que Garavet vient de l’occitan garravier, églantier, et Garance du germanique warjan, garant, ou wratja, garance. (30.3.97)

Germond - Du prénom germanique Germund, "lance protectrice". Germain et German descendent du prénom latin Germanus, "germanique", avec la forme féminine Germanaz, d’origine savoyarde. Germeaux, Germay et Germiquet peuvent venir aussi de germer (latin germinare ). La famille valaisanne Germanier et sa branche argentine Germaniez se sont appelées d’abord Teotonicus (Teuton) et Alemant (Allemand) à Chamoson-Conthey. (10.8.97)

Gertschen: de l’allemand Gerste, orge. Eyholzer: du village haut-valaisan d’Eyholz, "bois de chêne". Kronig: de l’allemand Krone, couronne. Guntern, Gunther: du germanique Gunthari, "armée du corbeau", devenu en Romandie Gontier, Gonthier, Gonthey, Gonty. Les patronymes haut-valaisans Noth et Noti viennent du germanique not, besoin. (14.1.96)

Gervaix - Du prénom latin Gervasius, Gervais. Autres formes : Gervais, Gervex, Gervois, Gervaz (origine française). (15.11.92)

Gestal - Du latin gesticulare, gesticuler, gestus, mouvement, gesta, conduite, occitan gest, geste. Gaulis, Gaulon et Gaullieur viennent de gaule, gauler, du germanique walu, vieux français gaulis, perche de bois utilisée pour abattre les fruits, bois taillis. (8.9.96)

Gête - Du vieux français geste, gite, patois gita (latin adjacita, pâturage adjacent, ou jacita, couché, gisant, en parlant du bétail au pâturage). Variantes : Gète (Jura), Gétaz (Alpes vaudoises). Ces noms rappellent un pâturage intermédiaire entre l’exploitation de plaine et l’alpage d’été ou un pâturage de montagne où le bétail s’étend pour se reposer. (7.11.93)

Gevisier - Famille fribourgeoise de Posieux qui semble tirer son nom de Givisiez, village voisin (peut-être du prénom latin Gervasius, Gervais, avec des lieux-dits Gervasier et Gevraise). Mais une origine savoyarde n’est pas exclue. (7.8.94)

Gezolet - Dérivé valdôtain du prénom Gisèle (du germanique giso, gisal, otage), comme Jézollet. Les patronymes Gloriod et Glorieux viennent du latin gloriosus, plein de gloire, renommé. (3.11.96)

Ghelfi - Partisan des papes, de l’italien Guelfo, Guèlfe; par opposition au Gibelin (de Weibelingen, nom d’un souverain allemand), partisan des empereurs romains-germaniques, qu’on retrouve dans les patronymes italiens Ghiebellino et Gibillini. (8.6.97)

Gibaud - D’un ancien prénom germanique Gibwald (de geben, donner). Autres formes: Gibel, Gébel, Giblain, Gibollet. Mais Gilabert, Gillabert, Gilibert, Gilbert et Gibert rappellent le germanique Gilbehrt, "otage brillant". (19.5.96)

Gicot - Déformation possible du vieux français gigue, jambe, cuisse, gigot. Variantes: Gigot, Gigaud, Gigault, Gigoux, Gigon. Le latin gladius, glaive, ou gleba, motte de terre, glèbe, expliquent le nom ou surnom Gleyvod. (2.4.95)

Giger - Joueur de violon, en alémanique, ou dérivé du germanique Wido, combattant. Variantes: Gyger, Geiger, Guiguer. Mais Gigy vient plutôt du latin gigerium, occitan gigèr, gésier, surnom de marchand d’abats de volaille. (21.8.94)

Gignoux - Patronyme vaudois d’origine languedocienne, de l’occitan enginhos, ingénieux, rusé (latin genius, génie, ingenium, esprit, adresse). Mais Gigoux (Jura vaudois) et Gigon (Franches-Montagnes) viennent du vieux français gigue, gigot, cuisse, forte jambe, comme Gigaud, Gigault, Gigot et Gigout dans le Jura français voisin. (7.2.93)

Gilabert, Gillabert - Du germanique Gisalbehrt, Gilbrecht = otage brillant, riche caution, d’où le prénom Gilbert; Gilibert, Gilbert et Gibert sont des variantes. Le germanique gisal, otage, d’où le prénom Gisèle, a laissé en outre Gisel, Gisclon, Gissot et Guisolan. (5.7.98)

Gilliard - Du prénom Gilles, latin Aegidius, protecteur, égide (du grec aigidion, petite chèvre), ayant pris aussi en vieux français le sens de musicien, joueur. Variantes: Gillard, Gilard, Gillardet, Gilliardy, Gilardi, Giller, Gillier, Gillerat, Gilliéron ou Gillièron, Gilliand, Gilland, Gillon, Gillot, Gilloz, Gillioz, Gillet, Gil, Gille, Gilles, Gilli. (7.4.96)

Gilliéron et Gillièron - Anciennement Jugleron, Gigleron, Gilléron. Familles du Jorat ayant toutes leurs racines à Servion. Le patronyme vient du prénom Gilles, lain Aegidius, protecteur, "égide" (grec aigidion, bouclier fait de peau de chèvre). Autres formes: Giller, Gillier, Gillerat, Gillard, Gilliard, Gillardet. (19.1.97)

Gillon - Du prénom Gilles, latin Aegidius, issu du grec aigis, chèvre, aigidos, peau de chèvre, d’où égide, protection. Autres dérivés: Gilot, Gillot, Gilliot, Gilloz, Gillioz, Gillaux, Gilleaux, Gillieaux, Gilliand,Gilland; et encore Gil, Gill, Gille, Gilles, Gillet, Gilliet, Gilli, Gilly, Gelly, Gély, de Gélier. En vieux français, gille a aussi désigné le joueur. (26.4.98)

Gilly - Du prénom latin Aegidius, Gilles (du grec aegidion, peau de chèvre, puis protection égide). Ce patronyme d’origine française ne doit pas être confondu avec Gilly, village vaudois, dont le nom latin, Juliacum ou Giliacum, vient plutôt du prénom Julius, Jules. Autres formes: Gielly, Gély, de Gélieu. (13.11.94)

Gimmel - Du latin gemellus, gemelli, jumeau, gémeaux, ou d’un lieu-dit issu d’un colon germain Yummo (du germanique Ginwald, gouverneur). Variante : Gimel (anciennement Gemela, Gimellis). Il existe plusieurs lieux-dits en France (Languedoc, Limousin) et le village vaudois de Gimel a des jumeaux dans ses armoiries. Même étymologie pour les patronymes Jemelly et Jemelin, peut-être aussi Gimmi (alémanique). (26.9.93)

Gindreau - Du latin gener, race, genre, puis gendre, patois dzindro, beau-fils. Autres formes: Gindroz, Gindraux, Gindroux, Gindre, Gindrat, Gendreau, Gendraud, Gendroz, Gendroux, Gendron, Gendret, Gendre, de Gendre (et sa germanisation fribourgeoise de Techtermann, "époux de la fille" en vieil allemand), Legendre, Genre, Genret. En vieux français,gindre (du latin junior, plus jeune) désignait aussi le mitron, l’apprenti boulanger. (24.3.96)

Ginggen - Patronyme alémanique prononcé "Gingin" en patois vaudois et pouvant avoir la même étymologie que le nom du village de Gingins (d’un colon burgonde Gingo ou gallo-romain Gimmius). Gaudenz est une germanisation du prénom latin Gaudentius, vieux français Gaudens (de gaudere, se réjouir). (1.2.98)

de Gingins - Du village vaudois de Gingins, anciennement Gimmianus, qui doit son nom à un colon burgonde Gingo ou à un Gallo-Romain Gimmius (latin gemellus, jumeau, gémeau). Cette famille noble a donné une branche de Gingins-La Sarra, par alliance. Variante: Gingins (anciennement Gingin), sans particule, ayant la même bourgeoisie de La Sarraz. (5.3.95)

Ginier - Prononcé Dzeni en patois ormonan. D’un ancien prénom Genhari (germano-latin "armée de race") ou Genesius (latin "de bonne race"). Variantes : Genier, Geniez. A noter que Gigniez est un village savoyard. Geneux et Genaud (deux familles de Ste-Croix/VD), Genou, Genoud et Genoux viennent d’un ancien prénom Genulfus (germano-latin "loup de race"). On retrouve la racine grecque genos, race, dans Ginod et Ginnel, formes populaires du prénom Eugène. (12.3.95)

Giorgis - Famille romande de souche italienne, dont le nom vient du prénom latin Georgius, Georges (issu du grec et signifiant laboureur). (3.11.91)

Giovanni - Prénom Jean en italien (= Dieu accorde, en hébreu). Ainsi que de Giovanni, di Giovanni, Giovanna, Della Giovanna, Del Giovane; diminutifs Giovagnoli, Giovagnoni, Giovanelli,Giovanetti, Giovannetti, Giovanona, Giovannini, Giovanoli. Les Giovanola valaisans sont venus de Novare; les Gianadda (anciennement Zanadda) du Piémont. (12.4.98)

Giovo - Du latin juvenis, jeune. Autres dérivés: Del Giovane, Giovenni Giovinetti (jeunet), Giovanzana (jeunesse, jouvence). Les patronymes Giovanola (famille valaisanne venue de Novare), Giovanoli, Giovagnoli, Giovanetti et Giovannetti représentent soit l’italien giovanetto, Giovanotto, giovanile, juvénile, soit le prénom Giovanni, Jean. (7.6.98)

Gippa - Anciennement Giuppa. Famille du Chablais vaudois originaire du Val Sesia, sur le versant sud du Mont-Rose; du piémontais giuppa, gilet du costume paysan (qui figure dans les armoiries). Famille valaisanne venue d’Italie, de souche savoyarde et piémontaise, les Blardone et Blardonne doivent leur nom au germanique Berhard, vieux français Blard, "ours fort", ou Bighard, Biard, "grand et fort". (14.7.96)

Girard-Clos ou Girardclos - Branche des Girard de la chaîne jurassienne, patronyme composé du prénom Girard ou Gérard (germanique Gerhard = forte lance) et de clos (terrain fermé de murs ou de haies). Les Girard-Bille ou Girardbille sont une branche de la famille neuchâteloise Bille (= bille de bois, gros bâton) issue d’un prénommé Girard. (28.2.93)

Girolami - Prénom Jérôme, en italien, du latin Hyeronimus ("nom sacré", en grec); variantes: di Girolamo, Giromini, Gerometta, Geromin, Geronimi, Geronimo, Jeronimo. Les patronymes Giacinti et di Giacinto viennent du prénom latin Hyacinthus, jacinthe, d’origine grecque. (24.5.98)

Giron - D’un ancien nom germanique Geron (de gari, lance), ou d’un nom de saint, Giron (du grec Geron, vieillard, géronte). Girel et Giral viennent du vieux français girer, virer, tourner (latin gyrare ), surnom de potier. Givord rappelle la ville de Givors, dans le Lyonnais, d’un mot pré-latin gevro, givro, givré, terrain gelé. (19.2.95)

Giulio - Prénom Jules en italien. Variantes: di Giulio, di Giuli, de Giuli, Giuletti, Giulietti, Julita. Le prénom Julien a donné Giulini, Giuliani, Giuliano, Julini, Juliani, Juliano. Formes dialectales: Zulian, Zuliani, Zullo, di Iulio, Iuliano. (12.10.97)

Glandaz - Patronyme d’origine savoyarde, du patois glanda, (latin glandis, gland), terre où les porcs vont à la glandée. Glaizot et Glaisette (origine dauphinoise) viennent du latin glitis, terre grasse, argile, glaise, ou en terre occitane du latin ecclesia, église. (2.10.94)

Glaus, Glauser = peut-être du prénom Klaus (latin Nicolaus, du grec nikêlaos, "victoire du peuple"). Stalder, Stadler, Stadelmann, Staudenmann, Stoudemann, Stoudmann = d’un lieu-dit Stauden, Stalden, "terrain broussailleux". Ostermann, Ostertag = homme né le jour de Pâques. Freitag = né un vendredi. Frei, Frey = libre. (29.5.94)

Gnaediger - Bienveillant, en allemand, comme Gnaegi. Le lieu-dit alémanique Mund (protection) a donné Gmunder et Gmünder, tandis que Gnehm signifie "qui convient". Gleichmann = homme d’humeur égale. Gluck, Glück, Glucker, Glücker, Glücksmann = homme heureux. (6.4.97)

Gobert - D’un ancien nom germanique Godbehrt, "dieu célèbre". Autres formes: Goubert, Gobin. (24.4.94)

Godard - D’un ancien prénom germanique Godhard (= dieu fort) ou Waldhard (= gouvernement fort). Autres formes: Goddard (origine savoyarde), Godart, de Gautard (venue de France), Gaudart, Gaudard (anciennement Goudar, Goudard, Gaudar, avec une famille fribourgeoise Thorinchet-dit-Gaudard). (14.8.94)

Godat - Fabricant de godets, vases à boire sans pied ni anse. A cette forme jurassienne correspondent les formes neuchâteloise Godet (anciennement Guddet, Goudet), genevoise Goudal, bourguignonnes Godey et Goudey, ainsi que les variantes Godel et Goudet. (21.3.93)

Goetschi, Götschi, Göttschi (trois variantes à Galmiz/FR), Goetschy, Goetsch, Goetz, Goetschel, Goitschel: de l’allemand Gott, dieu, ou Goth, ethnie germanique. Merlach: nom allemand du village de Meyrie, sur le lac de Morat (peut-être du latin mirare, patois fribourgeois meri, mirer, regarder. Riesenmey: composé de l’allemand riesen, géant, et meier, métayer, intendant (du latin major, grand). (14.1.96)

Goillon - Du patois goille, flaque d’eau, "gouille", goillâ, trou dans un ruisseau (germanique gulja, mare), par un lieu-dit semblable à Gollion (VD). Variantes: Gouillon, Gollion, Gollie, Golliet, Golliez, Gollier, Golliard, Goyard, ainsi que Gauye et Goye (tous deux d’un lieu-dit valaisan Gouille). (21.4.96)

Goin - D’un ancien nom germanique Godin (de God, dieu). Variante : Gouin. Le patronyme Goiran signifiait rapace, oiseau de proie, en ancien français. Goël (origine angevine) et Joël viennent du prénom hébreu Joël. (23.1.94)

Golaz - Du latin gula, patois romand gola, gaula, gueule, ouverture, aussi dans le sens de gorge de montagne. Autres formes: Golay, Gaulaz, Goulaz, Gueulaz, Gueule, Goll, Golan, Gollet, Golette, Goletta, Gollut, Gollub, Goulet, Goulart, Le Goullon. (7.7.96)

Gollie - Même origine géographique que les Golliet et les Golliez de Mont-la-Ville et Lutry (VD). Du patois goille, flaque d’eau, "gouille" (germanique gulja ). Les Gauye et les Goye d’Hérémence (VS) sont de même apparentés et doivent leur nom à un lieu-dit Gouille. Autres formes: Goillon, Gouillon, Golliard. (6.3.94)

Gonard - Ancienne forme populaire du prénom Hugues, Hugon (du germanique Hugo, intelligent). Variantes: Gonnard, Gonet, Gonnet, Gonin, Gonnot, Gounot, Gounod, Gounaud, Guenin, Guenot, Guénez, Gueny. Mais Guénard et Guéniat peuvent descendre aussi de l’ancien nom germanique Wanhard ("forte espérance"). (6.3.88)

Gondoux - D’un ancien prénom germanique Gundo, combattant. On retrouve cette racine dans les patronymes Gondrand ("corbeau combattant", prénom Gontrand), Gondret ("conseil du combattant"), Gonrard ("armée combattante") et Gombaud ("combattant audacieux"). (14.2.93)

Gonseth - Patronyme originaire du pays de Gessenay, dérivé probable de l’ancien nom germanique Gund, Gunzo = combat. Gonset (anciennement Gonseth) est une forme francisée. Mais Goncerut peut avoir le sens de ruisseau (ru ) enfoncé (du vieux français gonce, gond, qui a donné engoncé. (15.12.91)

Goretta, Goretti, Gori, Legoratto - Plutôt que de diminutifs italiens correspondant au vieux français goret, cochonnet, il s’agirait de dérivés de l’italien gora, canal, bief, trou d’eau.- Graziano, Graziani, Grazioli et de Grazia viennent du latin gratia, grâce, prénom Gratien. (28.12.97)

Gorgerat - Petite gorge, désignant un homme ou un lieu-dit. La famille neuchâteloise de Boudry doit peut-être son nom à Gorgier, village voisin (du latin gurges, gorge, gouffre, ou d’un colon gallo-romain Gordius). (29.8.93)

Gorin - Du vieux français goret, goreau , jeune porc, ou du latin gurges, patois gor , gorge, trou d’eau. Dans la même région d’Orbe, on rencontre le patronyme Goret, dont Gorret est une variante. Goureau et Gouraud peuvent venir aussi du vieux français gourer , tromper. (7.3.93)

Gorret - Du vieux français goret, jeune porc, gore, truie, ou du vieux français gourer, tromper, ou du prénom Grégoire (latin Gregorius, du grec egrêgorein, veiller). Autres formes: Goret, Gorrey, Gorraz, Gorin, Gourin, Goury (lieu-dit en France), Gouron, Goureau, Gouraud, diminutif italien Goretta. (29.12.96)

Gosset - Du germanique gozz, gauz, god, dieu. Variantes: Gos, Gosse, Gossiaux, Gaussin, Gossin, Gosselin. Mais c’est le latin geusiae, gosier (d’origine celtique) qui a donné Gouzot, Gouzy, Gouze et Gozel, surnoms de gourmands. (5.5.96)

Gottrau - Du latin guttur, gosier, vieux français goitron, gorge, patois gotrau, goîtreux. Une branche anoblie de Gottrau (anciennement Guttorosus, Gottroux, parfois germanisée à Fribourg en Gottrauwer). Autres formes : Gottraux, Gottroux, Gotroux (anciennement Gottreux), Gottreux, Gottret. (14.3.93)

Gougain - Du vieux français gogue, réjouissance, liesse, joie (d’où goguette), ou du vieux français gaugue, sorte de noix, de noyer. Explication valable aussi pour Goguel, Goguillot, Gaugaz. (5.1.92)

Gougeon - Plutôt que de gouge (outil de menuisier ou, en occitan, servante), descend du latin gobio, goujon, surnom de pêcheur. Variantes : Goujon, Gojon, Gouget. (1.12.91)

Gougginsperg - Francisation du patronyme alémanique Guggisberg, rappelant le village bernois du même nom (préfixe Gugin + Berg = montagne). (6.3.94)

Gougler - Francisation fribourgeoise d’un patronyme germanique Gugler, de l’alémanique Gugel, Kugel, boule, objet rond, surnom possible de fabricant. (13.6.93)

de Goumoëns - Anciennement Gumoens, de Gumoëns. Du château de Goumoëns, dont dépendaient Goumoëns-le Chatel (aujourd’hui St-Bathélemy), Goumoëns-la-Ville et Goumoëns-le-Jux. A l’origine est le nom d’un colon burgonde Gumo ou Ymmo. Variantes : Goumoëns, von Gumuens (branche germanisée à Berne). (29.9.91)

Gourdou - Famille d’origine aveyronnaise, dont le nom signifiait, en vieux français, engourdi, balourd. Gourdon a le même sens, s’il ne vient pas d’un lieu-dit de France issu du vieux français gourdel, vivier. (2.5.93)

Gousset - En vieux français, a désigné une pièce d’armure protégeant l’aisselle, puis une petite bourse portée sous le bras. Goux peut venir d’un lieu-dit franc-comtois issu du vieux français gous, gouce, chien, chienne. Gouaux descend d’un nom germanique Godwald, "gouvernement de Dieu". (11.6.95)

Gouvernon - Du latin gubernare, gouverner, surnom d’un homme qui aimait diriger, comme Gouverneur, Gouvernet, Gouvernal. (5.4.92)

Gouzy - Famille venue de France, dont le nom descend du vieux français gousier, gosier, surnom d’un homme gourmand. Variante : Gozel. (16.5.93)

Graber - Fossoyeur, en allemand, comme Grabner, Gräbner, Grab, Grabe, Greber, Grebler et Grabherr (maître des fosses). Le germanique graben, gruben, creuser (une mine ou une tombe) a laissé aussi Gruber, Grüb, Grüebler et Grubenmann (mineur). (31.5.98)

Gradel - Du latin gradualis, gradus, degré, ou déformation de Gardel, dérivé de garde, gardien (du germanique wardan, garder, protéger. (10.11.91)

Graf - Comte, en allemand. Variantes: Graff, Gräfe, de Graef, Groeflin, Graven (anciennement Comitis en latin, puis germanisé en Valais en Gravo, Graffen, Grafen, Grawis, Grawen). Le patronyme de Graffenried (marais du comte) vient d’un lieu-dit bernois. Grau, Grauer, Graul, Graus, Grauser et Graumann signifient grisonnant ou cruel. (31.8.97)

de Graffenried-Villars - Branche fribourgeoise des Graffenried, alliée ax Villars. Graffenried (anciennement : de Gravenrieth) vient d’un lieu-dit bernois Grafenried (allemand Ried, marais, et Graf, comte). Les de Villars fribourgeois (anciennement Le Villard, Duvillard) doivent leur nom à un lieu-dit issu du latin villare, domaine, hameau). Le patronyme de Stoutz, rencontré aussi à l’ouest de la Sarine, est une francisation d’un nom von Stutz d’origine hessoise. (7.3.93)

Grailler - Anciennement Grallier, origine vivaraise. De l’occitan graille, corneille, ou grailli, creuser, gratter le sol. Gratraud vient de gratter, gratteur (origine germanique) ou du vieux français regrattier, revendeur au détail. (26.2.95)

Graisier - Terrain gréseux, du latin gries, grès, comme Grèze, Grèzes (lieu-dit auvergnat), Grésy (lieu-dit savoyard) et Gray (lieu-dit bourguignon). Le latin glis, argile, glaise, a laissé Glaizot, Glaisette et la forme germanisée haut-valaisanne Glaisen. Le latin ecclesia, église, peut expliquer aussi les noms de famille d’origine occitane Glaize, Gleyze, Gleize et Glise. (28.1.96)

Gramigna, Gramegna - Graminée, en italien, du latin gramen, qu’on retrouve dans le romand gramon, chiendent. Grain, grenier ou grange explique aussi Gramignano, Gramenzi, Gramoni, Gramolini, Grana, Granata, Granati, Granato, Granatella, Granieri, Grannonio, Granzotto. (21.9.97)

Grand-Guillaume-Perrenoud - Composé de "grand" et des prénoms Guillaume et Pierre. Autres formes: Grand-Guillaume, Grandguillaume et Grandguillot, Grandjean, Grandjean-Perrenoud-Comtesse (prénoms Jean et Guillaume), Grandpierre et Grand-Pierre, Grandidier, Grandgirard (Gérard), Grandclément, Grandliénard (Léonard), Grandmousin et Grand-Mousin (Dominique). (2.2.97)

Grandjean - Anciennement Grant Jehan. Descend d’un individu de grande taille prénommé Jean (latin Johannes, vieux français Jehan, signifiant "don de Dieu" en hébreu). Les familles de ce nom dans le Jura vaudois sont déorigine neuchâteloise. Une branche neuchâteloise Grandjean-Perrenoud-Comtesse est issue des Perrenoud (patronyme venu du prénom Pierre, latin Petrus ). Il existe aussi des Petitjean, des Grosjean (qu’on retrouve en Bourgogne), des Jeangros et des Jeangroz. (4.7.93)

de Grandson - Cette famille noble, dont l’héritage a été assuré par les La Sarra et les Gingins, devait son nom au bourg vaudois de Grandson, anciennement Grantsum, Granzio, c’est-à-dire "grand sommet" (la devise "grand son" est une image). Le patronyme a passé en Grande-Bretagne sous la forme anglicisée Grandison. (14.3.93)

de Grandvillers - Anciennement Grandvillars, Grandviller. Famille jurassienne tirant son nom du lieu-dit Grandvillars (= grand domaine, du latin villare, maison de campagne), près de Delle. Les patronymes Grandvaux et Grandval viennent du latin vallis, vieux français vau, vallée. Pas de rapport avec le village vaudois de Grandvaux (anciennement Gravaz, Gravau), dont le nom vient du latin grava, sable, gravier. (24.1.93)

Grandvoinnet - Du vieux français voignier, semeur, ou du franc-comtois voinet, vonier, paresseux, oisif, avec l’adjectif "grand". Variante : Grandvoinet. Autre forme : Voynet. Les Grandouillet (grand + douillet = délicat) sont d’origine bordelaise. (27.6.93)

Grangier - Du latin granicum, grange, granum, grain, patois grandzi, fermier. Variantes: Granger, Granget, Grangeret, Grangeon, Grandgeon, Grandjon, Grange, Granges, puis de la Grange, Delagrange, Lagrange, Degrange, Desgranges. (10.8.97)

Granon - Du latin granum, grain, granarium, grenier, rappelant un cultivateur de céréales ou un propriétaire de grenier. Variantes : Grenon, Granier, Grenier, Grenard, Grenay, Greney, Grenet, Grenus. (9.1.94)

Granouillet - Petite grenouille, du latin rana, ranula, patois renaille, grenouille. Variante : Grenouillet. Autre forme : Rannaz. (16.1.94)

Graven - Anciennement Gravo, Grawis. Dérivé valaisan du latin grava, sable, gravier, grève. Autres formes: Gravez, Grévy (patois bourguignon grevil, gravillon), Gravois, Gravoz, Gravet, Graves, Grevet, Grevel, Grevaz, Grevat (grève, plage graveleuse), diminuif Grevoulet. (8.11.92)

Gravière - Du latin grava, sable, gravier, grève. Variantes: Gravez, Gravey, Gravet, Gravois, Gravoz, Gravos, Grave, Graven, Grevet, Grevaz, Grevat, Grévy. Le vieux français grevil, gravillon, a donné Gravel, Grevel et Grevoulet. Le nom du village vaudois de Grandvaux (anciennement Gravas, Gravaux) a la même origine et ne signifie pas "grand val". (26.5.96)

Greffier - Patronyme d’origine savoyarde, du grec graphein, écrire, graphion, stylet, ou du vieux français graffe, crochet, surnom d’employé de greffe ou de fabricant d’agrafes. Variante : Greffoz. (30.1.94)

Gremaud - D’un nom germanique Grimmwald, Grimmod ouGrimmund (grimm = cruel). Gremion est une variante gruérienne. Autres formes: Gremoud, Gremeaux, Gremod, Grimod, Grimaud, Grimaux, Grimonet, Grémont, Degrémont, italien Grimaldi. C’est plutôt du patois gremau (latin grumus), cerneau de noix ou grumeau, que viennent Gremay (lieu-dit en Savoie), Grimal et Gremillet. (26.11.95)

Grenier - Patronyme d’origine gessienne et franc-comtoise qui, s’il n’est pas une variante de l’ancien prénom germanique Warinhari ( = armée protectrice), vieux français Garnier , rappelle tout simplement le propriétaire d’un grenier (latin granarium ). Variantes: Granier, Grenard, Grenay et Greney (deux formes patoises d’une même famille de la région de Chavornay/VD). Le latin granum, granatum, grain, a donné aussi Grenot, Grenat, Grenet, Grenon (signifiait aussi moustache en vieux français), Grenus ou de Grenus (anciennement Grenu, famille vaudoise venue du nord de la France). (9.1.94)

Gressot - Dérivé jurassien du latin crassus, gras, graisseux. Variantes: Gressin, Gresset, Gresse, Gressier, Gresson; puis Grasset, Grassy, Grassiot, Gras, Graz, Legras et Grassioulet (= grassouillet). Le latin grossus, gros, a laissé Legros, Gros, Grosse, Grossin, Grosset et Grosset-Grange (Savoie), Grousset, Groussin, Groussel; allemand Gross et Grossert. (30.11.97)

de Grilly - Ancienne famille Dunand (= du ruisseau) qui a pris le nom de la seigneurie savoyarde de Grilly (du latin craticula, grille, ou gryllus, grillon). Gordet: latin gurdus, vieux français gord, lourd, engourdi. Gorce: celtique gortia, vieux français gorse, haie d’épines, mur de pierres. (9.6.96)

Grindat - Est-ce une francisation d’un patronyme italien Gindatto (de grinta, mauvais visage) ou d’un patronyme germanique Grindel (de grind, teigneux) ? Ou encore un dérivé du latin grandis, grand, ou du latin grenatorius, préposé au grenier ? (19.6.94)

Gringet - Du patois vaudois grindzo, "gringe", grincheux, de l’ancien germanique gremizzon, vieux français grincher, grincer. La famille Gringallet est issue d’une lignée du Bugey, les Galiffe de Rogemont (du vieux français galifre, oiseau de proie, homme vorace, et rogemont, mont rouge). (29.11.92)

Griottier - Producteur de griottes, fruits d’une variété de cerisier (du vieux français agriote , aigre). Griot, venu des vallées vaudoises du Piémont, est une forme masculine de ce fruit. Griolet peut venir aussi, comme Grevoulet, du latin acrifolium , houx. (7.3.93)

Gris - Gris, grisonnant, du germanique gris. Variantes: Grise, Grize, Grisez, Grisel, Grisier, Grizot, Grison, Grisoni (forme italienne), Grezet et Greset (formes patoises), Legris, Legrix, Grimaître (maître aux cheveux gris), Gray (lieu-dit bourguignon). (6.4.97)

Grivat - Du latin cribrum, vieux français grivelé, plumage criblé, tacheté de gris, patois greva, griva, grive. Cet oiseau a laissé aussi les noms de famille Grivaz, Grivel, Grivet, Grevaz, Grevat, Grevet, Grevel, Lagrive. Le latin graecus, vieux français griu, grec, a donné Grieu, Grec, italien Greco. (29.9.96)

Grobéty - Patronyme de Vallorbe (VD) qu’on retrouve dans le Jura neuchâtelois, avec une variante Grosbéty. C’est, semble-t-il, un diminutif latinisé d’un autre nom de famille de Vallorbe, Grobet, issu du patois franc-comtois et bourguignon grobon, souche d’arbre. Groubet, Groubel et Grobel peuvent venir aussi du germanique grob, grossier. (26.10.97)

Grosgurin et Grogurin - Grand guérisseur, du nom germanique warino. Grosrichard = gros riche. Composés de "gros" et d’un prénom: Grosjean, Grosjacques, Grosclaude, Grosdidier, Grosmaire (Marius), Gronicod (Nicodème), Grosdemange et Grosmangin (Dominique), Grospierre, Grosperrin et Grospiron (Pierre). Dans Grospierre-Tochenot, le complément signifie bosquet, taillis. (2.2.97)

Groslimond - Francisation dans le Jura d’un patronyme d’origine soleuroise et venu plus anciennement d’Alsace ou du Jura français. Cohabite à Courtételle avec les formes Grolimond et Grolimund (anciennement Grollimund). Ces patronymes paraissent avoir été germanisés et francisés à plusieurs reprises. Le sens pourrait être, familièrement, "grande gueule" (allemand gross, grand, et mund, bouche), mais on peut y voir aussi le dialecte franc-comtois grolle, grulle, peur, tremblement. (23.5.93)

Gross, Grossen, Grossmann : gros, grand.- Grossenbacher : gros ruisseau.- Grumbach : ruisseau vert.- Grünenwald : forêt verte.- Gruninger : vert, jeune.- Grunder, Grundig, Grundisch : fond, endroit profond. (25.12.94)

Grosselin - Patronyme venu de France (Sedan), diminutif du latin grossus, gros, allemand gross . Dans Grosgurin, on reconnaît l’ancien prénom germanique Warino , "qui met à l’abri" ou "qui guérit", avec l’adjectif gros. (4.4.93)

Gruber - Mineur, creuseur, fossoyeur, en allemand, comme Graber, lieux-dits alémaniques Gruben, Graben. Faust = coup de poing. Volken = populaire. Ewald, Ewalt, Eberlé, Eberlin, Aeberlin, Aberlé, Heberlé = fort comme un sanglier, en vieil allemand. Eyer = producteur d’oeufs. (1.12.96)

Grün - Vert, en allemand, comme Grünig, Gruener, Gruner, Grumser. Les patronymes von Grünigen, Grüniger, Grüning, Grueninger, Gruninger et Grüninger rappellent des lieux-dits verdoyants. Ajoutons Grumbach (ruisseau vert), Grünhagel (haie), Grunauer, Grounauer (prairie), Grünberg, Grunberger, Grinberg (montagne), Grünenwald, Grunenwald, Grunewald et Grinevald (forêt).- Greiner, Greinig = pleurnicheur.- Gribi = rillon. (5.7.98)

Grussel - Famille de châtelains de Bettens (VD) dont le nom pourrait venir du bas latin grossus, gros, comme Groussel et Grosselin, ou du germanique Gruss, salut. (4.4.93)

Gsell : compagnon.- Gutmann : propriétaire de biens-fonds.- Gut, Guth : homme bon ou bien foncier.- Günther : du germanique Gundhari, "armée combattante", prénom devenu Gontier ou Gonthier en vieux français.- Von Gunten : du germanique Gundo, "combat", par un lieu-dit alémanique.- Deutsch : Allemand. (25.12.94)

Gubéran ou Guberan - Patronyme de souche arménienne, arrivé en Suisse romande par le Wurtemberg. Guégan ou Guegan, lui, est d’origine bretonne et vient d’un ancien nom celtique Guencon, "grand blanc". (20.2.94)

Gueissaz - Ce patronyme du Jura vaudois pourrait venir du latin vicia , vesce, pois chiche, vieux français gesse , provençal geissa , rappelant un marchand de légumineuses. (21.2.93)

Guélat - Pourrait être un dérivé du vieux français guel, bai, basané, comme Guelot et Guelin. Mais Gueulaz vient du latin gula, gueule, puis gorge ou couloir, en topographie. (1.3.92)

Guerre - Du germanique werra, guerre. On retrouve l’idée de guerrier, batailleur, dans les patronymes Guerraz, Guerrat, Guerret, Guerry et Guerrin. (25.9.94)

Gueydan - Famille vaudoise venue de l’ancienne Louisiane française (Amérique). Comme Guédon, Gaidon, Guédat et Gaydou, ce patronyme est issu du germanique Waido, chasseur, ou Gaido, lancier, qui ont aussi laissé des lieux-dits dans le Dauphiné et les Vallées vaudoises du Piémont. (18.4.93)

Guibaz - Anciennement Guyba, Guiba. Une famille de Cournillens (FR) pourrait avoir la même origine que Gobet (= vaniteux, en vieux français, ou gobelet). Mais, comme pour Guibat (Vaud) et Guibal (Provence), l’étymologie est plutôt l’ancien nom germanique Widbald (= bois audacieux). (1.8.93)

Guidoux - Du germanique Wido, bois, forêt, qui a donné le prénom Guy en français et Guido en italien. Guidou, Guidout et Guidolin sont des variantes. Guidat, Guidet et Guidon peuvent venir aussi du germanique vitan, guider, italien guidone, guide, porte-étendard. Autres dérivés du prénom Guy: Guye, Guyaz, Guyot, Guyon, Guyet, Guy, Guyard. (12.7.98)

Guillebeau - D’un ancien prénom germanique Wilbald, "volonté audacieuse", comme Guillebaud. Le germanique Wilbehrt (volonté brillante) explique Guillebert. (17.11.96)

Guillemin - Du prénom Guillaume (germanique Wilhelm, "que sa volonté protège comme un casque"). Variantes : Guillemeau, Guillemaud, Guillarmod, Guillermin, Guillerme, Guillemet, Guillaumin, Guillaumat, Guillaume, Guilhaume. (2.1.94)

Guilliez - Du prénom germanique Wilhelm ("que sa volonté protège comme un casque"), Guillaume. Variantes : Guille, Guillet, Guillod, Guilloud, Guilloux, Guillou, Guillon, Guillion, Guillat, Guillaud, Guilland, Guillain, Guillard. (28.8.94)

de Guimps - Famille du Nord vaudois d’origine angoumoise, avec une branche du Bois de Guimps, par alliance avec des Dubois neuchâtelois. Le patronyme vient de l’ancien germanique wimpal, guimpe, ou wimo, ami, par un lieu-dit. Guimbau est la francisation d’un ancien nom germanique Wimbald (= ami audacieux). (2.5.93)

Guinard - Du germanique Winhard, "ami puissant". Le vieil allemand Wino (ami) est aussi à l’origine de Guinnard, Guinchard, Guintard, Guindon, Guinand, Guinans, Guenchard, Guénard, Guennard, Guinet, Guiné et Guinot. (24.3.96)

Guiraud - Dérivé méridional de l’ancien nom germanique Gerwald (= qui gouverne par la lance), comme Giraud et Girod. Variante: Guirod (venue du Languedoc). (10.4.94)

Guisan - Du germanique wiso, sage, plutôt que du prénom Guy (germanique wido, forêt). Variantes: Guisis, Guizis, Guisy, Gusy, Guise, de Guise, Guisset. Mais Guisolan, Guisolant et Guisclon viennent plutôt du prénom Ghislain, Gisèle (germanique gisil, otage). (13.4.97)

Guittard - D’un ancien nom germanique Widhard, "bois solide". Le radical Wido, "bois", qui a donné le prénom Guy en français, se retrouve dans les patronymes Guyot, Guiot, Guiol, Guyet, Guyard, Guyon, Guitton, ainsi que dans les formes franco-provençales et jurassiennes Vuitier, Vuitet, Vittet et Vittoz, qui ont conservé la lettre initiale d’origine. (20.2.94)

Gumy - Anciennement Gumie, Gumye. Germanisation fribourgeoise d’un nom roman Gomy ou Gommy. Peut venir du vieux germanique Gumm (= homme), ou du vieux français gome (= gomme, latin gummis , allemand Gummi ), ou encore du franco-provençal goumo (= goître). (28.2.93)

Gurba - Patronyme ajoulot (Alle), venu de l’Alsace voisine (Liebsdorf). Gur est une variante venue du même village alsacien à Bonfol, autre village jurassien. Les deux noms pourraient d’être d’origine hébraïque avec influence germanique. (13.9.92)

Gury - Suivant l’origine de la famille, le patronyme peut être de souche alémanique ou issu d’un lieudit de France. Une hypothèse non confirmée a fait du patronyme Gurba une germanisation du nom jurassien Courbat (= courbe). Gusset serait une forme populaire du prénom latin Auguste ou du prénom germanique Gustave. (6.9.92)

Gusthiot - Ancienne forme populaire du prénom Auguste (latin Augustus, majestueux), et non de Gustave (prénom germanique "importé" tardivement de Suède). Le diminutif latin Augustinus a donné le patronyme Augustin. (6.10.91)

Guy - Du prénom germanique Wido, Guido, Guy (bois, forêt). Autres formes: Guye, Guyot, Guiot, Guyol, Guyon, Guyaz, Guyet, Guitton, Guyard; diminutifs Guyenet, Guyenon, Guyonnet, Guionet et Guionneau; germanisations Gy, Guyer, Giot, Gyot, Guyoth (Valais et Fribourg); enfin Guittard, Guitard ("force du bois"), Guittier et Guitier ("armée de la forêt"). (27.4.97)

Gygi - Du germanique Wigo, combattant. Formes francisées: Guigoz, Guigou, Guigon, Guiguet. Les patronymes Gyger, Giger, Geiger et Guiguer signifient joueur de violon en vieil allemand. Mais Gigy (origine méridionale) vient du latin gigerium, occitan giger, gésier, estomac. (18.8.96)


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